Gabon : Ali Bongo poursuit la purge dans sa garde rapprochée


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Ali Bongo et Rose Christiane Ossouka Raponda, alors ministre de la Défense
Ali Bongo et Rose Christiane Ossouka Raponda, alors ministre de la Défense

Le Président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, poursuit sa série de purge au sein de sa garde rapprochée. Que reproche le chef de l’Etat à a sécurité ?

Au Gabon, la chasse aux sorcières se poursuit avec un grand ménage qu’est en train d’effectuer le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba au sein de son service de sécurité rapprochée. Le dernier à en faire les frais n’est autre que le lieutenant-Colonel Arsène Emvahou.

Pour éviter d’éveiller les soupçons, Ali Bongo l’a muté loin du pay, puisque celui a été très présent au palais durant la convalescence du Président, a été nommé attaché militaire près de l’Ambassade du Gabon en Belgique.

Ce limogeage intervient après celle du 26 février dernier, alors que le dirigeant, prétextant réorganiser la garde rapprochée, faisait sauter Park Sang-chul, Steed Rey,  Liban Soleman entre autres. Un toilettage en quelque sorte initié par Ali Bongo qui, faut-il le rappeler, s’est aussi débarrassé de Maixent Accroumbessi, son ami et ancien directeur de Cabinet qu’il a tout bonnement viré du palais du bord de mer de Libreville.

Si aucune explication officielle n’a été donnée à cette purge, d’aucuns se disent convaincus que le coup d’Etat manqué alors que Président se trouvait en convalescence au Maroc fait partie des griefs. D’ailleurs, avant même son retour au pays, Ali Bongo avait limogé son ministre de la Défense, Etienne Massard. Ce dernier a été remplacé par l’ancienne ministre du Budget, Rose Christiane Ossouka Raponda.

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