France : deux fois plus de mortalité infantile dans les DOM qu’en métropole


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Selon une étude publiée ce lundi par la Drees, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère des Affaires sociales, le taux de mortalité infantile, concernant les bébés de moins d’un an, est de 3,8 en France métropolitaine alors qu’il s’élève à 7,8 dans les départements d’Outre-mer (DOM), sur la période de 2000-2008. Plusieurs facteurs expliquent le doublement de ce taux, notamment les critères socioéconomiques, comme la pauvreté ou la précarité frappant les DOM.

Deux fois plus de bébés de moins d’un an meurent dans les départements d’Outre-mer (DOM) comparé à la métropole française. C’est en tout cas l’analyse de l’étude de la Dress, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère des Affaires sociales. Si l’on en croit ses conclusions, le taux de mortalité concernant les bébés âgés de moins d’un an est de 3,8 en France métropolitaine comparé à 7,8 dans les DOM pour la période de 2000-2008.

L’étude de la Dress est formelle. Les « conditions socioéconomiques plus défavorables » dans les DOM, « expliquent probablement une partie de la surmortalité infantile », nous apprend LeFigaro.fr. Le doublement de la mortalité dans ces départements est donc la conséquence de « la précarité et la pauvreté (qui) y sont plus répandues, avec plus d’un quart de la population bénéficiaire de la couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) en 2009 contre moins de 6% en France métropolitaine » et « un taux de chômage dépassant les 20% », précise le site d’information du quotidien français.

« Complications de la grossesse »

Si le taux de mortalité infantile, concernant les bébés de moins d’un an, passe du simple en France métropolitaine au double dans les DOM, c’est aussi à cause des « complications de la grossesse ». Sachant que le nourrisson, fragile à la naissance, contracte plus facilement des infections et est davantage vulnérable aux agressions extérieures, comme « les affections hémorragiques ou respiratoires du nouveau-né », indique l’AFP.

En ce qui concerne les principaux facteurs, la précarité et la pauvreté, ils affectent la qualité des soins prodigués aux patients, ainsi qu’aux bébés de moins d’un an. La Dress dénote l’offre de soin « contrastée » entre la France Métropole et les DOM, ce qui ne ferait que dégrader les conditions de grossesse dans ces départements.

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