
Réunis à Antananarivo le 17 août 2025, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont clos leur 45e sommet en réaffirmant leur engagement pour la paix en RDC et en impulsant la transformation économique régionale.
Le sommet s’est achevé dans un esprit affiché de coopération, avec un communiqué final soulignant l’importance des efforts conjoints pour parvenir à une paix durable.
Réunis à Antananarivo le 17 août 2025 sous le thème « Advancing Industrialisation, Agricultural Transformation, and Energy Transition for a Resilient SADC », les chefs d’État de la SADC ont clôturé leur 45e sommet avec des engagements forts pour la résolution du conflit dans l’Est de la RDC et pour accélérer l’intégration économique régionale.
Un communiqué sur la RDC et l’intégration économique
Le 45e sommet s’est conclu le dimanche 17 août 2025 à Antananarivo par un communiqué final focalisé sur deux priorités : la résolution du conflit en République démocratique du Congo (RDC) et l’intégration économique régionale.
Sur le plan sécuritaire, le communiqué a salué les efforts conjoints de médiation menés par l’Union africaine, la SADC et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), saluant notamment l’intégration des processus de paix de Luanda et de Nairobi, tout en soulignant l’importance de la complémentarité avec d’autres cadres comme l’accord de Washington 2025 et la déclaration de principe de Doha 2025.
Le président Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), dans son discours de remerciement, a déclaré : « I am humbled by the responsibility you have entrusted on me and the government of South Africa to join the leadership of the SADC Troika of this august organisation. » Il a également exprimé une chaleureuse appréciation à Madagascar : « We thank all the people of Madagascar for making the 45th SADC a real success… From the seamless logistics at the Ivato International Conference Centre to the vibrant side events… Your efforts… elevated Madagascar’s standing on the continental stage. »
En contrepoint, le communiqué n’évoque pas l’état d’avancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), ni l’harmonisation des tarifs douaniers, deux leviers essentiels pour dynamiser le commerce intra-africain selon des observateurs.