La pratique de l’excision serait devenue « clandestine et transfrontalière » en Afrique de l’Ouest, rapporte Le Faso.net. C’est une étude du Centre de recherche et d’intervention en genre et développement (Criged), une ONG installée au Burkina Faso, qui le révèle. « Maintenant, ce sont les exciseuses qui se déplacent vers les familles installées dans un pays voisin ou bien ce sont les familles qui se déplacent vers les exciseuses avec leurs filles de l’autre côté des frontières », a indiqué la directrice du Criged, la sociologue Nestorine Sangaré.