
Une information judiciaire a été ouverte sur la société Amesys, filiale de Bull, soupçonnée d’être complice d’actes de tortures en Libye, ont annoncé lundi la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH), rapporte Le Monde. Les deux ONG avaient déposé plainte avec constitution de partie civile en octobre 2011 contre la société qui aurait fourni au régime de Mouammar Kadhafi « un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne ». Selon Patrick Baudoin, Président d’honneur et avocat de la FIDH, « les opposants embastillés ont été torturés […] Cette situation était parfaitement connue de la société Amesys et de ses responsables ».