
Les Etats-Unis ont exprimé mercredi le souhait que les élections tunisiennes débouchent sur un gouvernement « ouvert à une large portion » du pays, et notamment aux partis religieux, rapporte Le Figaro. Mais la limite de cette ouverture est « l’usage de la violence à des fins politiques, qui ne peut être tolérée », a déclaré Mark Toner, porte-parole du département d’Etat. « Le pouvoir qui sera issu des urnes dimanche devra être « représentatif d’un large éventail de la société, ce qui inclut certainement les partis religieux », a-t-il affirmé. Selon lui, « aucun parti qui recourrait à la violence dans ce but ne peut être un partenaire crédible de la transition démocratique en Tunisie ». Le président américain Barack Obama s’est, quant à lui, dit « profondément rassuré par les progrès » de la nouvelle Tunisie, en recevant le 7 octobre le Premier ministre Béji Caïd Essebsi. Premier dirigeant de l’après-printemps arabe a être reçu à la Maison blanche.