Une dizaine de personnes ont été tuées et près de 500 autres blessées en trois jours dans la capitale égyptienne, le Caire, dans des heurts, qui se poursuivaient dimanche, entre forces de l’ordre et manifestants. Il s’agit des violences les plus graves depuis les élections du 28 novembre, affirme l’AFP. Un mur de béton a été dressé sur la grande avenue qui conduit au siège du gouvernement pour barrer la route aux manifestants. C’est à cet endroit, près de la place Tahrir qu’ont lieu les échauffourées. Les contestataires réclament toujours le retrait de l’armée des affaires politiques.