Egypte : le procès contre les journalistes d’Al Jazeera ajourné


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Le procès de plusieurs journalistes de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera qui s’est ouvert ce jeudi au Caire a été ajourné au 5 mars. Ils sont accusés d’avoir soutenu et fait la promotion des islamistes ainsi que d’avoir divulgué de fausses informations.

Le procès contre 20 journalistes d’Al Jazeera s’est ouvert ce jeudi dans la capitale égyptienne. Huit journalistes étaient présents dans la salle d’audience. Ils ont plaidé non-coupable devant la cour criminelle du Caire. Les 12 autres sont actuellement recherchés par les autorités. Le tribunal précise que l’audition des témoins et l’examen des preuves se feront lors de la prochaine audience.

Selon le parquet égyptien, seize d’entre eux sont accusés d’avoir « porté atteinte à l’unité nationale et la paix sociale » ainsi que d’appartenance à une « organisation terroriste ». Les quatre autres prévenus, tous étrangers, sont accusés de « collaboration avec ces Egyptiens en leur fournissant de l’argent, des équipements, des informations (…) et d’avoir diffusé de fausses nouvelles visant à informer le monde extérieur que le pays était en guerre civile ».

« Ces accusations ne résistent pas à l’épreuve des faits », expliquent le porte-parole de la chaîne Al Jazeera, Ossama Saeed, dans un communiqué rapporté par l’AFP. L’identité des journalistes reste inconnue pour la majorité des accusés, mais les trois journalistes d’Al Jazeera arrêtés le 29 décembre dernier dans un hôtel du Caire, l’Egypto-Canadien Mohamed Adel Fahmy, l’Egyptien Baher Mohamed et l’Australien Peter Greste, devraient faire partie des personnes poursuivies. « L’État ne tolèrera aucune voix dissidente, que cela soit les Frères musulmans ou tout autre critique. Les prisons regorgent de gens qui se sont opposés ou ont défié le gouvernement », résume le journaliste Peter Greste dans une lettre écrite depuis la prison.

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