Le bilan de l’effondrement d’un immeuble de 21 étages, survenu lundi à Lagos, la capitale économique du Nigeria, ne cesse de s’alourdir. Ce jeudi, l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Lagos (Lasema) a dénombré un total de 36 personnes mortes et 9 survivants retirés des décombres.
Le bilan de l’effondrement d’un gratte-ciel est passé de 15 à 36 morts, ont annoncé les services de secours, qui poursuivent les opérations de recherches. «Pour l’instant, 36 personnes -33 hommes et 3 femmes- ont été retirées des décombres et il y a neuf survivants», a affirmé à l’AFP Femi Oke-Osanyintolu, directeur général de l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Lagos (Lasema).
Au lendemain de cet incident, les sources officielles ont évoqué le bilan de 15 morts et neuf personnes sauvées des décombres. L’effondrement de ce bâtiment en plein construction a relancé le débat sur le non-respect des normes de construction dans l’Etat le plus peuplé d’Afrique.
Après cet incident, le gouverneur de l’État de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer ses causes et établir ainsi les responsabilités. D’après les sources sur place, jusqu’à ce jour, des familles et proches des victimes continuent d’attendre des nouvelles aux alentours de l’immeuble pendant que les services de secours, l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema) et les volontaires poursuivent les recherches de corps dans les décombres.
Notons que ce genre d’incidents est très fréquent au Nigeria. En 2020, deux effondrements ont été signalés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. D’abord celui de mars 2020, qui a causé la mort 20 personnes dans l’effondrement d’un immeuble qui abritait une école maternelle et primaire et celui d’octobre ayant fait huit morts et 10 blessés graves à Lagos, selon les sources officielles.
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