Ebola : le Sénégal à son tour touché !


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Un premier cas du virus Ebola a été confirmé ce vendredi après-midi au Sénégal.

Après plusieurs pays de l’Afrique touchés par le virus Ebola, le Sénégal est à son tour frappé de plein fouet. Un premier cas de fièvre Ebola a été confirmé au Sénégal, et il concerne un jeune ressortissant guinéen, a annoncé ce vendredi après-midi la ministre de la Santé, Awa Marie Coll-Seck, lors d’une conférence de presse à Dakar.

Le malade venait d’arriver de Guinée voisine, où s’est déclarée en mars dernier l’épidémie qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest, a précisé la ministre. Il est actuellement soigné à l’hôpital Fann, dans la capitale sénégalaise, au service des maladies contagieuses. Depuis le début de l’épidémie, le gouvernement avait promis la transparence sur la maladie suite notamment à des rumeurs de cas suspects de l’hôpital Fann et celui de Ourossogui qui s’étaient avérés finalement négatifs.

Le virus Ebola a déjà fait plus de 1500 morts, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En Afrique de l’ouest, la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, le Nigeria, et désormais le Sénégal sont touchés par le virus. L’OMS a prévenu qu’aucun de ses pays n’a les moyens de lutter contre cette maladie.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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