Droits de l’Homme au Burundi : Human Rights Watch alerte l’Union Européenne


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Drapeau du Burundi
Drapeau du Burundi

Craignant que les exactions post-électorales soient passées par pertes et profits, au Burundi, l’ONG Human Rights Watch vient de saisir l’Union Européenne.

Dans le cadre du respect des Droits de l’Homme, Human Rignts Watch, qui a plusieurs fois saisi le nouveau Président Evariste Ndayishimiye, a fini par alerter l’Union Européenne.

Directeur Afrique Centrale de l’ONG Human Rights Watch, Lewis Mudge craint que les responsables des exactions commises durant la crise post-électorale de 2015 ne soient pas sanctionnés par le nouveau gouvernement qui compte en son sein certains parmi les accusés. « Pour nous, à Human Rignts Watch, ça montre un mauvais signe parce qu’effectivement, actuellement au Burundi, il n’y a pas de changement sur le terrain ».

« Donc, bien sûr, il y a un changement au sein de la Présidence. Il y a un changement du chef de l’Etat. Mais ce changement n’est pas vu dans le pays. Le gouvernement doit sanctionner les gens qui étaient soupçonnés de commettre des abus. Il faut contrôler les Imbonerakure », a poursuivi Lewis Mudge.

« Jusqu’à maintenant, il n’y a pas d’espace libre pour les défenseurs des droits de l’Homme, ou bien pour les journalistes, afin qu’ils fassent leur métier. C’est ça le changement que l’on attend, bien sûr au sein de Human Rights Watch, mais aussi avec les structures avec lesquelles on a signé les lettres en juillet de cette année », insiste le droit-de-l’hommiste.

Au moins 1 500 morts et près de 330 000 déplacés sont dénombrés depuis 2015, après les révoltes contre un 3ème mandat du défunt ancien Président, Pierre Nkurunziza. Ce dernier, né le 18 décembre 1964 à Ngozi, est décédé le 8 juin 2020 à Karuzi. Il a fait quinze ans au pouvoir avant de décéder, puisqu’il avait été à la tête du gouvernement depuis 2005.

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