Douala : 50 entrepreneurs formés aux normes de qualité des produits « Made in Cameroon »


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Produits made in Cameroon

Le ministère des Petites et moyennes entreprises (Minpmeesa) a organisé du 18 au 20 juin 2025 à Douala un atelier de formation sur la normalisation et la certification des produits locaux. Cette rencontre, qui s’inscrit dans la politique d’import-substitution prônée par le chef de l’État, visait à accompagner les TPE, les organisations de l’économie sociale et les artisans dans leur accès aux marchés nationaux et internationaux.

Pour une meilleure promotion des normes dans les entreprises locales, des ateliers doivent être organisés à l’endroit des entrepreneurs. D’où la rencontre de trois jours (18 au 20 juin 2025) à Douala présidée par Madame MACHE Sylvie, déléguée régionale du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’artisanat (Minpmeesa) dans le Littoral, qu’accompagnaient Madame TCHANA Sylvie, directrice de la promotion et par ailleurs chef de mission dudit ministère et Madame NTOU’OU ESSAMA Agnès Jeannine, déléguée départementale Petites et moyennes entreprises pour le Wouri.

Lors de cette importante rencontre de trois jours, et laquelle a connu la participation de plus d’une cinquantaine d’acteurs, dont une vingtaine a été primée le dernier jour, il y avait entre autres activités :

  • Des ateliers de formation ;
  • Des descentes sur le terrain, afin de relever l’échantillonnage des produits

 

Ouverture des travaux par Madame MACHE Sylvie
Ouverture des travaux par Madame MACHE Sylvie

Selon Madame TCHANA Sylvie, directrice de la promotion , « l’atelier de renforcement du soutien de l’Etat à la normalisation et la certification des produits locaux transformés par les Très petites entreprises (Tpes), les organisations de l’économie sociale (Oes) et les artisans, a été commis par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’artisanat (Minpmeesa), pour justement accompagner les trois principales cibles que nous avons justifiées, afin qu’elles puissent avoir l’opportunité d’accéder aux marchés. Alors, l’une des exigences d’accès des produits des différentes cibles que nous avons justifiées aux marchés, c’est donc justement la certification que l’Anor (agence de la normalisation et de la qualité), va définir de manière claire, que votre produit respecte les normes pour les exigences en la matière pour pouvoir effectivement être mis sur le marché ».

Les autorités, les formateurs et les artisans
Les autorités, les formateurs et les artisans

« Le chef de l’Etat S.E. Paul Biya a instruit la politique de l’import-substitution, qui nous amènera à moins importer les produits, de faire plutôt l’exportation. Dans cette optique, le Minpmeesa (ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’artisanat) a entrepris des formations de renforcement des capacités avec les produits ‟Made in Cameroon‟. Vous allez constater que sur place, il y en a qui font dans la transformation agroalimentaire, dans le cosmétique, dans l’extraction d’huile de palme, et ceci dans le cadre de renforcer leurs capacités dans la norme et leur accompagnement à la certification », indique Madame MACHE Sylvie, déléguée régionale du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie et de l’artisanat (Minpmeesa) dans le Littoral.

« Dans le cadre de cette politique, nous devons penser à la compétitivité. Et qui dit ‟compétitivité‟, dit ‟valeur ajoutée‟. Pour tout cela, des formations sont prévues pour une bonne qualité de production, pour une quantité aussi pour l’autosuffisance alimentaire », ajoute-t-elle.

« Je tire un coup de chapeau aux organisateurs de cet atelier, lequel a été pour moi, une vitrine. Cet atelier m’a permis d’être connu, d’échanger avec les acteurs de mon secteur d’activités et autres et également d’enrichir mon carnet d’adresses », déclare l’artisan Pascal J.

« J’émets le vœu de ce que de pareilles rencontres soient régulières et que beaucoup d’artisans reçoivent le soutien consistant de l’Etat, afin, non seulement d’améliorer la qualité des produits, mais aussi de produire en quantité pour toutes les bourses d’ici et d’ailleurs », conclut-il.

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