Décès d’IBK : hommages de François Hollande, Youssou Ndour, Manuel Valls…


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Des personnalités socio-politiques rendent un vibrant hommage à l’ancien Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, décédé, ce dimanche 16 janvier, à Bamako, au Mali.

Les hommages affluent après l’annonce du décès d’Ibrahim Boubacar Keïta, ce dimanche, à l’âge de 76 ans. « Je connaissais depuis longtemps monsieur Keïta, nous avons travaillé ensemble dans les opérations que nous avions déclenchées », a déclaré l’ancien Président français, François Hollande, interrogé par France 24 dans la soirée, ajoutant qu’IBK était « un Africain fier de son continent. Il développait une idée de la francophonie. Il avait le souci de préserver les libertés religieuses. Il avait un lien particulier avec la France ».

Un peu plus tôt, l’ancien Premier ministre français, Manuel Valls a salué la mémoire d’un homme « attaché et érudit qui aimait la France. Il aimait son pays, ses compatriotes et c’était un véritable démocrate », a-t-il écrit sur son compte twitter.

Un panafricaniste

De son coté, l’ancien Président du Niger regrette la mort « d’un homme cultivé, d’un grand patriote et d’un panafricaniste engagé », a écrit Issoufou Mahamadou sur son twitter. « Son humanisme m’a marqué », a lancé à son tour, le chanteur sénégalais, Youssou Ndour.

Ibrahim Boubacar Keïta a été élu à la tête du Mali en 2013. En 2020, il a démissionné de ses fonctions, après avoir été arrêté par des militaires au terme d’une journée de tensions qui avait démarré par une mutinerie au camp de Soundjata Keïta, près de Bamako. « IBK a exercé le pouvoir dans des conditions très difficiles, sans doute trop difficiles », a rappelé son ami Manuel Valls.

Notons qu’Ibrahim Boubacar Keïta laisse derrière lui un Mali secoué par les sanctions de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’activisme des djihadistes.

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