Crash d’un hélicoptère de la MONUSCO : l’armée congolaise accuse le M23 d’avoir abattu l’appareil


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Crash d'un hélicoptère
Crash d'un hélicoptère (Illustration)

Un hélicoptère de la MONUSCO s’est écrasé, ce mardi, dans la région de Tshanzu. Alors que les causes du crash ne sont pas encore clairement identifiées, l’armée congolaise accuse les rebelles du M23 d’avoir abattu l’appareil.

Alors que les affrontements continuent entre le M23 et les FARDC, un hélicoptère de la MONUSCO s’est écrasé dans la zone de Tshanzu, dans la province du Nord-Kivu. L’appareil avait à son bord huit Casques bleus (six Pakistanais, un Serbe et un Russe). Les causes du crash ne sont pas encore clairement déterminées, mais l’armée congolaise a, dans un communiqué lu par le général Sylvain Ekengue, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, accusé les rebelles du M23 d’avoir abattu l’appareil.

« Les Forces armées de la République Démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que, en plus des dégâts causés hier le 28 mars 2022 par les M23 à Tchanzu, Runyonyi, Ndiza, Tchengerero et les environs, ce mouvement récidiviste M23 vient d’abattre, dans la zone qu’il contrôle, l’un des deux hélicoptères de reconnaissance de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC, en sigle MONUSCO, avec à son bord huit Casques bleus membres d’équipage et observateurs des Nations unies », indique le communiqué.

Et de poursuivre : « L’hélicoptère a été abattu en pleine mission inoffensive d’évaluation des mouvements des populations causés par les attaques du M23 dans la région, en prévision des actions humanitaires à entreprendre ». Le même communiqué précise que « les Forces armées de la République Démocratique du Congo et la MONUSCO sont à pied d’œuvre pour retrouver l’appareil et les potentiels survivants ».

Depuis hier, lundi  mars, les rebelles du M23 progressent dans la province du Nord-Kivu où ils ont réussi à prendre les villages de Chengerero et Kabindi/Rwanguba sur l’axe Bunagana – Rutshuru-centre, et d’autres villages du groupement Jomba, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu. En revanche, ils ont été mis en déroute par la coalition des FARDC et de l’armée rwandaise dans leur tentative de prendre la ville de Bunagana, ce matin.

A lire : Attaques du M23 : les FARDC accusent le Rwanda de soutenir les rebelles

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Historien, Journaliste, spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne
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