Côte d’Ivoire : Ouattara espère un accord définitif avec le « dialogue direct »


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En visite à Ouagadougou, où se tient le dialogue direct entre le gouvernement ivoirien et les Forces nouvelles, Alassane Ouattara a souhaité que les discussions puissent aboutir rapidement. Le secrétaire général du RDR croit encore dans la tenue prochaine des élections.

Ouagadougou, Burkina Faso

« Nous souhaitons que cette fois- ci, les discussions de Ouagadougou permettent de trouver un accord définitif qui va être réellement appliqué pour que la Côte d’Ivoire sorte de cette crise et que les Ivoiriens sortent de la souffrance », a déclaré Alassane Dramane Ouattara, le président du Rassemblement des républicains (RDR), mercredi soir, à Ouagadougou.

A la tête d’une délégation de l’opposition politique ivoirienne (le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et le progrès, 4 partis, RHDP) arrivée le jour même à Ouagadougou, il s’exprimait à l’issue d’une audience de près de 2 heures avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur du dialogue direct inter-ivoirien et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

La délégation était composée du secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire/Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA), Alphonse Djédjé Mady, du secrétaire général adjoint du RDR chargé de la communication, Ali Coulibaly, ainsi que des membres du bureau politique du RDR et du PDCI/RDA.

Ouattara croit en la tenue des élections

« Pour parvenir à la sortie de crise, il faut à la Côte d’Ivoire des élections transparentes et démocratiques », a poursuivi l’ancien Premier ministre de ivoirien, espérant que celles-ci puissent se tenir cette année. Il a espéré à cet effet que le désarmement des bélligérants et l’identification puissent se dérouler convenablement. « Le président du Faso, Blaise Compaoré, nous a expliqué comment il voyait son rôle de facilitateur et quels étaient les points essentiels à essayer de résoudre les prochains jours », a souligné M. Ouattara.

Dans un discours à la nation prononcé le 16 décembre dernier, le président Gbagbo, qui avait déjà rejeté, le 2 novembre dernier, les dispositions de la résolution 1721 du Conseil de sécurité de l’ONU, avait invité Soro Guillaume, le leader de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, à un « dialogue direct ». Le chef des Forces nouvelles, qui a reçu mandat du RHDP, a conditionné son accord à la nécessité d’inscrire le « dialogue direct » dans le cadre de la résolution 1721.

Après le coup d’Etat militaire manqué du 19 septembre 2002, les protagonistes de la crise ivoirienne ont eu au total 13 rencontres depuis Linas-Marcoussis, suivies de 5 autres sur le territoire ivoirien ainsi que de nombreuses résolutions des organismes inter-africains et du Conseil de sécurité, en l’occurrence la résolution 1721.

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