
Le premier ministre kényan, Raila Odinga, a déclaré ce mercredi aux analystes du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington (États-Unis), qu’il a parlé d’amnistie, pour Laurent Gbagbo, parce qu’il ne croyait pas « qu’un châtiment (…) résoudra les problèmes de la Côte d’Ivoire ». Il a également affirmé qu’en raison de la popularité du président sortant, « si on veut réconcilier (les deux camps ivoiriens), il faut offrir à Gbagbo une porte de sortie ». L’ancien envoyé spécial de l’Union africaine pour résoudre la crise en Côte d’Ivoire a aussi suggéré d’inclure des proches de l’ex-président dans un gouvernement ivoirien unitaire.