Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo « dans une posture de combat », selon son fils Michel


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Michel Gbagbo, fils de l’ancien Président ivoirien, a indiqué que l’actuel prisonnier de La Haye était déterminé à reprendre le contrôle du parti, le Front populaire ivoirien (FPI). Laurent Gbagbo aurait effectivement déposé sa candidature à la présidence du FPI, ce que conteste Pascal Affi N’Guessan, actuellement à la tête du principal parti d’opposition.

Michel Gbagbo assure que son père a bel et bien déposé sa candidature depuis La Haye pour l’élection à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) qui devait se tenir à la mi-décembre 2014. Ce que conteste l’actuel chef du principal parti d’opposition, Pascal Affi N’Guessan. Le fils de Laurent Gbagbo a indiqué que son père était déterminé à reprendre le contrôle du parti, rapporte Koaci.

« Je confirme néanmoins ce qu’ont dit les avocats du Président Gbagbo, ainsi que ses porte-paroles officiels, Bernard Houdain et Justin Koné Katinan. Il est bien candidat à la présidence du FPI. Il en a bien informé le Président Affi N’Guessan. Son épouse Simone Gbagbo le soutient dans cette démarche. Et le ministre Assoa Adou a bien été nommé, par lui, Directeur National de Campagne, (DNC) », a-t-il déclaré lors d’échanges avec des internautes.

« Reprendre le contrôle du parti »

« Le Président Laurent Gbagbo est dans une posture de combat. Il a adoubé l’appel de Mama. Il a besoin de reprendre le contrôle du Parti pour mener à bien ses missions. Sa candidature se fait dans un esprit de rassemblement afin que nous retrouvions notre unité et notre combativité. Il ne s’agit pas d’une candidature contre Affi, ou tout autre, mais pour un FPI plus fort. Ce faisant, le FPI et Laurent Gbagbo reviennent au centre du débat politique », indique Michel Gbagbo

Michel Gbagbo a déclaré que son père était ainsi au dessus des clivages qui agitent le FPI depuis plusieurs mois, amplifiés par le recours en justice de Pascal Affi N’Guessan qui avait fait invalidé la candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du FPI. Pour le fils du fondateur de ce parti, la sortie de crise passe par le « respect » des « textes » et des « valeurs » de cette formation.

« Ce sont ces fondamentaux qui ont garanti notre survie, tout au long de la lutte contre l’houphouétisme, ainsi qu’au lendemain immédiat de la guerre. Et qui garantissent dans l’opinion les éléments de notre identité politique : socialisme démocratique, souveraineté nationale, transition pacifique à la démocratie et démocratie interne. La contradiction principale de notre Parti n’est pas interne, mais externe, face au pouvoir ethnico-religieux de monsieur Ouattara », a-t-il conclu.

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