Côte d’Ivoire : Laurent Akoun purgera 6 mois de prison


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Laurent Akoun

Le numéro deux du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été condamné à six mois ferme ce vendredi. Il avait été conduit devant la justice pour « trouble à l’ordre public ». Le 26 août dernier, Laurent Akoun avait en effet prétendu, devant des militants, que l’actuel chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait menti qu’il avait voulu « tuer Gbagbo ». Le bras droit de l’ancien homme fort de la Côte d’Ivoire a repris le chemin de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où il est incarcéré depuis le début de la semaine, pour y purger sa peine.

Laurent Akoun passera les six prochains mois en prison. Le numéro deux du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été condamné à six mois ferme ce vendredi, rapporte l’AFP. Il avait été conduit devant la justice pour « trouble à l’ordre public ». Le 26 août dernier, Laurent Akoun avait en effet prétendu, devant des militants, que l’actuel chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait menti qu’il avait voulu « tuer Gbagbo ». Et d’ajouter : « Le régime installe un modèle totalitaire ». Des propos pour lesquels le procureur avait initialement requis cinq ans de prison.

Vague d’arrestations des pro-Gbagbo

Le pouvoir d’Alassane Ouattara ne laisse aucun répit aux responsables de l’ancien régime ivoirien. Le porte-parole de l’ex-président et ex-ministre du Budget, Justin Koné Katina n’a également pas échappé au sort réservé à ses camarades confrontés à l’actuel exécutif. Lui a été arrêté vendredi à l’aéroport international d’Accra, la capitale ghanéenne. Il a été placé en garde à vue. D’autres caciques du régime de Laurent Gbagbo, dont Simone Gbagbo, son épouse, et Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, sont toujours en détention surveillée dans différentes régions du pays.

Pour rappel, Laurent Gbagbo est pour sa part jugé par la Cour pénale internationale (CPI), qui a reporté son audience du 3 août de confirmation des charges de crimes contre l’humanité retenues contre l’ex-président ivoirien.

Quant à Laurent Akoun, il a repris le chemin de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où il est incarcéré depuis le début de la semaine, pour y purger sa peine. Sa défense, qui fustige un « verdict politique », compte faire appel de cette décision. Les pro-Gbagbo dénoncent de leur côté cette vague d’arrestations, qu’ils baptisent « justice des vainqueurs ». Après un an de crise post-électorale, la Côte d’Ivoire est encore et toujours en proie à l’insécurité qui sévit dans l’Ouest du pays, notamment à Duékoué où des massacres font rage.

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