Il aura fallu 48 heures pour que l’affaire éclate au grand jour, comme le résume Telegraph.co.uk. Sous l’effet d’une « super-injonction » de la part de Trafigura, la presse britannique a été empêchée d’évoquer la question d’un parlementaire au sujet des pollutions causées par la société pétrolière dans la région d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est après une importante mobilisation de citoyens sur Internet, notamment sur la plate-forme Twitter, que le Guardian a annoncé pouvoir désormais en faire état. La liberté de rendre compte des discours et actions des parlementaires figure parmi les valeurs les plus importantes de la presse britannique.