Congo : Anatole Makosso forme son gouvernement


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Anatole Makosso
Anatole Makosso

Le Congo a un nouveau gouvernement. Il est Composé de 36 membres dont quatre ministres d’Etat et huit femmes. La liste de cette nouvelle équipe a été rendue publique à la télévision nationale, dans la nuit de ce samedi, par Florent Ntisba, Ministre d’état du cabinet du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso.

Trois jours après sa nomination à la tête de l’exécutif, Anatole Makosso forme son équipe gouvernementale. La liste de cette nouvelle équipe a été rendue publique  à la télévision nationale, dans la nuit de ce samedi, par Florent Ntisba, ministre d’Etat du cabinet du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

Composé de 36 membres dont quatre ministres et huit femmes, cette nouvelle équipe a pour mission d’accompagner la vision quinquennale du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso. Dans ce nouveau gouvernement, on note l’entrée d’onze personnalités, dont Denis Christel Sassou N’Guesso, fils du chef de l’Etat qui a été nommé ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé ; un nouveau portefeuille fraichement créé.

L’autre entrée remarquable est celle de celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire, Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), principale formation d’opposition. Par ailleurs, plusieurs ministres de l’ancien gouvernement, parmi lequel Thierry Mougalla, ministre de la Communication et des médias ont été maintenu dans cette nouvelle équipe.

Ce gouvernement est nommé au moment où le Congo fait face à plusieurs défis. Selon des sources officielles, le Premier ministre Anatole Makosso a reçu pour consigne de mettre son équipe au travail « sans délai ». Après sa nomination, le Premier ministre a promis d’œuvrer pour le développement du Congo à travers la restauration de l’autorité de l’Etat et la relance du dialogue économique.

« Nous devons, au travers du dialogue social, nous asseoir et savoir comment ensemble apporter des solutions de façon radicale (…) à la gouvernance. Nous travaillerons dans la bonne gouvernance parce que c’est ce qu’attendent nos compatriotes », a-t-il déclaré.

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