Conflit : au moins 120000 enfants tués ou mutilés dans le monde, depuis 2005 (UNICEF)


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Des enfants déplacés en RDC
Des enfants déplacés en RDC

Depuis 2005, « au moins 120 000 enfants à travers le monde ont été tués ou mutilés » suite aux conflits armés ou identitaires. Soit une moyenne « de près de 20 enfants par jour ». Cette annonce a été faite par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ce lundi 5 mai, dans un communiqué de presse.

Les enfants paient le lourd tribut des conflits armés et identitaires dans le monde, depuis 2005. Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 120 000 enfants à travers le monde ont été tués ou mutilés en raison de conflits, soit une moyenne de près de 20 enfants par jour. Pour l’agence onusienne, « entre 2005 et 2022, 315 000 violations graves commises à l’encontre d’enfants dans les zones de conflit », ont été répertoriées. Ces violations commises par les groupes rebelles en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique Latine ont été documentées par le système de surveillance mis en place par l’ONU. « Année après année, les Nations Unies documentent les manières brutales, tragiques et bien trop prévisibles dont les vies de ces enfants sont déchirées », a déclaré, Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF.

Ces données incluent les cas d’enfants tués ou mutilés, mais aussi le recrutement d’enfants dans les groupes armés. « 105 000 enfants recrutés ou utilisés par des forces armées ou des groupes armés, plus de 32 500 enfants enlevés, plus de 16 000 enfants victimes de violences sexuelles (…) plus de 16 000 dans des attaques contre des écoles et des hôpitaux, et plus de 22 000 cas de refus d’accès à l’aide humanitaire pour les enfants », lit-on dans le communiqué.

Face à ces chiffres alarmants, l’agence onusienne hausse le ton. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour venir en aide à tous les enfants qui en ont besoin, en particulier les plus vulnérables », a ajouté Catherine Rusell. Elle a par ailleurs demandé aux gouvernements de renforcer leurs appareils judiciaires pour que les « auteurs de violations des droits de l’enfant répondent de leurs actes ».

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