Concert pour les enfants d’Afrique, Politique, Congo : Gims se livre


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Un spectacle télévisé et un album au profit des enfants d’Afrique sur le principe du spectacle « des Enfoirés » qui participe depuis longtemps en France au financement des « Restos du Coeur », c’est le projet que souhaite lancer Gims, le rappeur star, ancien membre de Sexion d’Assaut.

Gims, (anciennement Maître Gims), ex-membre du groupe de rap Sexion d’Assaut, de son vrai nom Gandhi Djuna, est un des artistes francophones les plus célèbres dans le monde. Originaire de RDC, il est né le 6 mai 1986 à Kinshasa, République démocratique du Congo, il a vendu plus de 2 millions de disques en solo.

Gims veut lancer, en 2020, un album et un spectacle télévisé au profit des enfants d’Afrique, a-t-il déclaré samedi 7 septembre sur RTL. Le projet qui pourrait s’appeler Les « 13 Salopards », en référence aux « Enfoirés » de Coluche, serait développé avec TF1 et l’Unicef. Pour ce projet, Gims, véritable star en Afrique, Côte d’Ivoire, RDC mais aussi au Maroc où il est très proche du roi Mohammed VI, veut réunir des artistes comme Slimane, Jenifer, M. Pokora, Vitaa, ou son frère Dadju : « ça s’appellera les 13 salopards. Il y aurait 13 personnes, des artistes que je vais choisir moi-même« , a-t-il déclaré.

Le spectacle serait produit par TF1 (comme celui des « Enfoirés ») et il y aura « un album, peut-être chaque année, avec spectacle aussi, mais aussi un spectacle en Afrique. J’aimerai ramener les artistes en Afrique, dans des pays à chaque fois qu’on choisirait. Je veux que ça soit pour les enfants, l’eau potable en Afrique. Ce show permettra de récolter des fonds, on travaillera avec l’Unicef directement« , a confié le rappeur au grand cœur. Objectif : aboutir l’année prochaine, en 2020.

Un premier pas dans la politique africaine ?

Quelques jours avant, sur une autre radio française, RMC, Gims avait évoqué ses relations avec la politique et son avenir en Afrique, mais pour un horizon plus lointain. La politique ? Pourquoi pas dans 10-15 ans, peut-être. Ça ne me dégoûte pas, il faut bien que quelqu’un s’y colle (…) Je pense que c’est un boulot difficile. Je pense qu’on est un peuple compliqué. Mais ça m’intéresse, pas pour le pouvoir, pas pour tout ça. Je n’ai rien à y gagner à part prendre des coups, mais il faut le faire« , (…) « Ça m’a déjà traversé l’esprit (…) Combien de fois on m’a reproché de ne rien faire pour le Congo (…) Je pourrais m’engager en France et au Congo, j’ai la double culture« .

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