Christine Lagarde achève sa visite au Mali, la croissance estimée à 6% en 2014


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La directrice du Fond monétaire international (FMI) Christine Lagarde achève ce vendredi sa visite de trois jours au Mali, insistant sur l’impératif de la reprise de la croissance.

C’est ce vendredi que la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, achève sa visite au Mali qu’elle avait entamé il y a trois jours. L’objectif : renforcer le partenariat entre le FMI et le Mali, avait-elle assuré lors de la première étape de sa visite. Elle a rencontré le président malien Ibrahima Boubacar Keita, des bailleurs de fonds et des représentants de la société civile.

La croissance du Mali reprend lentement. Mais d’après Christine Lagarde, qui s’est confiée à RFI, « l’impératif majeur, outre de tourner le dos à une crise politique et sécuritaire, c’est évidemment de passer de la crise économique à la reprise économique ». Selon elle, l’enjeu est de « renforcer les fondamentaux économiques pour accélérer la croissance, la création d’emplois et à faire reculer de manière encore plus sensible la pauvreté en veillant à ce que les bénéfices de la croissance soient mieux partagés ».

Le FMI confiant pour le Mali

Au totale, en 2013, le FMI a débloqué près de 80 millions de dollars pour prêter main forte au Mali, qui devait faire face à des besoins de financement « urgents » après la prise du nord par des groupes armés, qui ont conduit en janvier à une intervention militaire de la France. Bien que ces groupes terroristes ait été chassés, le pays demeure encore fragile.
Toutefois le FMI est confiant, assurant que les perspectives du pays sont positives, estimant sa croissance économique en 2014 à 6,6%. L’organisation évoque néanmoins des « risques d’un recul du processus de paix susceptible de mettre à mal la confiance de la communauté internationale », qui a promis en mai 2013 3,25 milliards de dollars d’aide.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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