Cheikh Ibra Fam danse pour la paix en Afrique avec “Peace in Africa”


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Cheikh Ibra Fam dans Peace in Africa
Cheikh Ibra Fam dans Peace in Africa

Depuis vendredi, Cheikh Ibra Fam est revenu sur les plateformes musicales avec un nouveau single. Moins de trois mois après “Ayitaria”. Un nouveau clip pour un nouveau message aux Africains.

Une vidéo postée vendredi et plus de 7 300 vues sur YouTube, soit deux jours plus tard. C’est le record atteint par “Peace in Africa”, le tout nouveau clip du rossignol sénégalais, Cheikh Ibra Fam. Après “Yolele”, “The Future” et “Ayitaria” , “Peace in Africa” est le quatrième clip mis à la disposition des mélomanes par l’artiste sénégalais, en moins de neuf mois. Tous des morceaux de l’album “Peace in Africa” dont la sortie est attendue en mars. La stratégie mise en branle par le musicien chanteur et multiinstrumentiste et qui lui réussit d’ailleurs très bien consiste à tenir son public en haleine jusqu’à la sortie de l’album.

Tout aussi dansant et gai que les trois précédents singles, “Peace in Africa” ne s’écarte pas de la ligne que s’est définie le musicien : faire danser, faire danser encore et toujours. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cet objectif est une fois de plus atteint avec “Peace in Africa” qui, en plus, est un appel à l’unité et la paix en Afrique. Au moment où ces termes sont plus que jamais d’actualité : l’Éthiopie est déchirée par une guerre qui dure depuis plus d’un an ; l’Afrique de l’Ouest est en proie à la montée du djihadisme qui endeuille des familles et des pays entiers par des attaques sanglantes, etc.

Dans le clip, chaque élément, chaque couleur qui apparaît a son sens. La couleur blanche surabondante véhicule un message : elle symbolise la simplicité, l’humilité, et la paix tant souhaitée pour l’Afrique. Les scènes autour du feu rappellent la place fondamentale occupée par le feu non seulement dans l’Afrique ancestrale, mais également aujourd’hui dans certaines communautés. Difficile de ne pas percevoir dans ce single la griffe du DJ centrafricain Boddhi Satva, le maestro de l’ancestral soul. Un duo d’enfer qui mérite le détour.

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Historien, Journaliste, spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne
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