Centrafrique : un hélicoptère français touché par un tir


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Un hélicoptère de l’armée française a été atteint par un tir d’arme légère à Bangui, la capitale centrafricaine.

L’apaisement n’est pas encore d’actualité en Centrafrique. L’état-major des armées a annoncé ce mardi qu’un hélicoptère français avait été visé par un tir vendredi, jour du départ de l’ancien Président Michel Djotodia, précisant qu’aucun membre de l’équipage n’avait été touché. « Une balle perdue a touché l’appareil de type Fennec qui survolait la capitale dans l’après-midi », a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, confirmant partiellement une information parue sur le site du quotidien Libération.

Selon lui, l’hélicoptère a poursuivi sa mission avant de se poser sur l’aéroport de Bangui. « A l’issue d’un vol, les pilotes font une inspection de l’appareil, c’est là qu’ils ont découvert qu’il y avait un impact ». Il faut dire que la journée de vendredi, jour de la démission du Président centrafricain Michel Djotodia, a été très tendue et marquée par des échanges de tirs à Bangui. Et certains de ces tirs « ont visé la force française au sol », a rappelé le porte-parole.

Depuis le début de l’opération militaire française « Sangaris » en Centrafrique, le 5 décembre, c’est la première fois qu’un incident touchant un appareil français est révélé.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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