Centrafrique : près de 130 morts depuis le départ de Djotodia


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Au moins 127 personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres blessées dans les violences en Centrafrique, depuis le vendredi 10 janvier 2014 au soir, date à laquelle Michel Djotodia a quitté le pouvoir, selon un nouveau bilan de la Croix-Rouge centrafricaine.

Le départ de Michel Djotodia ainsi que celui de son Premier ministre n’ont pas empêché les exactions de se poursuivre en Centrafrique. Au moins 127 personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres blessées dans les violences en Centrafrique, depuis vendredi soir, selon un nouveau bilan de la Croix-Rouge centrafricaine, rendu public ce lundi. Les précédentes estimations d’ONG faisaient état de 8 morts dans la capitale.

Depuis vendredi, jour où Michel Djotodia a quitté le pouvoir, 25 corps ont été ramassés à Bangui, la capitale centrafricaine, tandis qu’en province, 97 morts ont été recensés à Bozoum, dans le nord-ouest, et 5 à M’Bata, dans le sud-ouest du pays, a déclaré le président de la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA), le pasteur Antoine Mbaobogo.

La tension est toujours vive en Centrafrique, malgré que l’ex-Président Michel Djotodia ait quitté le pouvoir. Les nouvelles autorités de transition tentent de rassurer la population, lui assurant que le chaos est terminé, mais la réalité est toute autre. Toutes les milices n’ont pas encore déposé leurs armes. Une des conditions sine qua non pour le retour de l’ordre.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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