Centrafrique : nouvelles violences à Bangui, un mort


Lecture 2 min.
arton35173

Une personne a été tuée ce mercredi après que des ex-rebelles de la Séléka aient ouvert le feu sur une foule qui protestait contre l’enlèvement d’un soldat dans le centre de Bangui, la capitale Centrafricaine.

La situation est toujours incontrôlable en Centrafrique où le chaos règne en maître. Des ex-rebelles de la Séléka ont ouvert le feu ce mercredi sur une foule qui protestait contre l’enlèvement d’un soldat dans le centre de Bangui, faisant au moins un mort et plusieurs blessés parmi les civils, a annoncé la police. « Au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées par balles, après l’enlèvement d’un élément des forces armées centrafricaines à Fatima? dans le 6e arrondissement (de Bangui) par des ex-Séléka », a expliqué à l’AFP cette source policière, précisant que le calme était revenu en début d’après-midi.

C’est bien le rapt inexpliqué de ce soldat qui a mis le feu aux poudres. D’après cette source, « cet enlèvement a conduit les habitants à se soulever et à manifester leur mécontentement par l’érection de barricades sur la chaussée et les anciens rebelles ont alors ouvert le feu sur la foule ». Avant que la situation ne s’aggrave davantage, des « éléments des forces de défense et de la force africaine venus rétablir l’ordre ont essuyé des tirs et se sont retirés », d’après cette source.

Selon ce témoin, le président de transition Michel Djotodia, venu lancer des travaux publics à proximité, se serait rendu sur place et « a essuyé des jets de pierreS des manifestants. Une fois reparti, les éléments de l’ex-Séléka sont revenus et se sont mis à tirer, faisant fuir les habitants, avant de quitter les lieux à leur tour ». Depuis le renversement de François Bozizé par l’ex-coalition Séléka, la situation ne cesse de se dégrader en Centrafrique. L’insécurité est omniprésente dans le pays. Et la capitale, Bangui, est loin d’être en reste. Les chefs d’Etat de la région tels que Idriss Deby, ainsi que Paris, envisagent l’envoi de troupes supplémentaires pour rétablir la sécurité.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News