Centrafrique : les tueries continuent, 13 personnes brûlées vives


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Au moins treize personnes ont été brûlées vives, dans le centre de la Centrafrique, par des combattants présumés de l’ex-rébellion séléka.

Encore un nouveau drame en Centrafrique qui touche une fois de plus les populations. Au moins treize personnes ont été brûlées vives dans une maison où elles avaient été rassemblées de force, dans le centre de la Centrafrique, par des combattants présumés de l’ex-rébellion séléka et des Peulhs armés, selon une source de la gandarmerie à Bangui, la capitale centrafricaine.

Selon cette source de la gendarmerie, « des hommes armés, assimilés aux ex-séléka et aux Peulhs armés, ont attaqué le village Dissikou dans la région de Kaga Bandoro, samedi dernier. Ils ont pourchassé et capturé certains habitants, dont 13 d’entre eux ont été rassemblés de force dans une maison à laquelle les assaillants ont mis le feu, après avoir barricadé les sorties ».

Ce drame est une preuve de plus que les tueries se poursuivent en Centrafrique. Si la capitale, Bangui, est quadrillée par les troupes françaises et les soldats de la force africaine MISCA, ce n’est pas le cas des régions les plus reculées du pays. Ces dernières sont laissées à l’abandon et les populations qui y vivent ne peuvent pas se défendre contre d’éventuelles attaques ou tueries.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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