Centrafrique : Bangui rend un dernier hommage à Camille LePage


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Un dernier hommage a été rendu, ce jeudi, dans la ville de Bangui, à la jeune journaliste Camille Lepage, tuée dans une embuscade, alors qu’elle effectuait un reportage.

La capitale centrafricaine, Bangui, a rendu, ce jeudi, un dernier hommage à la jeune journaliste française de 26 ans, Camille Lepage, tuée dans une embuscade, lors d’un reportage avec les milices anti-balaka, dans la région de Bouar (ouest), près du Cameroun et du Tchad. La cérémonie a été effectuée à la base de l’armée française, avant le rapatriement de sa dépouille à Paris.

Plusieurs personnalités, parmi lesquelles le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, des officiers des forces internationales, de nombreux journalistes de médias centrafricains et de la presse internationale, étaient présents à la cérémonie, qui s’est déroulée dans une chapelle ardente, sur le camp Mpoko, près de l’aéroport.

« C’est un coup dur qui est porté à la transition, par ceux qui ne veulent absolument pas que la paix revienne dans ce pays, ceux qui continuent de tirer les ficelles des violences », a commenté le ministre de l’Administration du territoire, Aristide Sokambi.

Le corps de Camille Lepage est arrivé, mercredi, à Bangui, avant d’être rapatrié, ce jeudi, à Paris, où une autopsie sera réalisée, selon une source diplomatique. Une enquête est d’ores et déjà en cours, dirigée par la prévôté de la force française Sangaris et la force africaine MISCA pour connaître les circonstances exactes de la mort de la jeune femme de 26 ans.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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