Centrafrique : affrontements entre soldats de la Misca et anti-Balaka


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De nouveaux accrochages ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi entre éléments de la force africaine Misca et anti-Balaka.

La tension est toujours vive dans la capitale centrafricaine Bangui, où des tirs ont été entendus dans la nuit de lundi à mardi. L’origine de ces tirs n’était pas établie ce mardi matin et aucun bilan d’éventuelles victimes n’était disponible dans l’immédiat.

De nouveaux affrontements ont également eu lieu entre soldats de l’armée nationale centrafricaine et des miliciens d’auto-défenses chrétiennes « anti-balaka » (anti-machette). Ces derniers ont attaqué pour la seconde nuit consécutive à 02H00 (01H00 GMT) un camp de l’armée nationale centrafricaine, situé au niveau du PK-11, à la sortie nord de Bangui, a affirmé à l’AFP, le général Mahamat Tahir Zaroga, qui n’a pas fait état de victimes.

Aux abords de l’aéroport, base des soldats français de l’opération Sangaris et de la force africaine (Misca), où sont massés près de 100 000 déplacés. Plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté pour dénoncer des exactions qui auraient été commises dans un quartier proche par des hommes armés issus des rangs de l’ex-rébellion Séléka, au pouvoir depuis mars 2013.

Les protestataires réclamaient également à l’armée française d’accélérer les opérations de désarmement des ex-rebelles. Depuis le 5 décembre, les tueries inter-communautaires ont fait un millier de morts dans la capitale centrafricaine, date du début de l’intervention française, provoquant des déplacements massifs de population dans la ville.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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