Centrafrique : 14 personnes tuées à Bambari


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Centrafrique Bangui
Centrafrique Bangui

L’ONG Amnesty International alerte l’opinion sur la tuerie, le 16 février, de quatorze personnes dans un site religieux, à Bambari, dans le Nord de la République de Centrafrique.

Quatorze personnes, dont une femme et un enfant, ont été tuées dans un site religieux, à Bambari, ville située à 389 Km au Nord de Bangui, en République de Centrafrique. « Des témoignages, des images satellite et des analyses de photographies confirment la mort de 14 personnes dans un site religieux à Bambari », peut-on lire dans un rapport publié par Amnesty International, ce jeudi 25 février.

Dans ce document, l’ONG précise que les 14 personnes tuées étaient des civils. Elle indique que les victimes de cette tuerie « ne portaient pas de tenues militaires ». Face à cet acte, Amnesty appelle « les autorités à protéger les civils et diligenter des enquêtes judiciaires indépendantes sur les abus et les violations des droits humains perpétrés par les membres des groupes armés et des forces de sécurité ».

Depuis décembre, la République de Centrafrique fait face aux affrontements entre l’armée loyale et les groupes rebelles. Une situation ayant conduit au déplacement de plus de 84 000 personnes, selon le Haut-commissariat pour les réfugiés( HCR). Pour Amnesty International, « plusieurs civils ont été tués et d’autres blessés », pendant cette période.

Au début de ce mois, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit inquiet suite à la montée des violences dans ce pays d’Afrique Centrale. Antonio Guterres, dans une déclaration signée par son porte-parole, Stephan Dujarric, avait « exhorté les autorités centrafricaines à entamer un véritable dialogue politique inclusif avec l’opposition politique et les groupes armés qui ont renoncé à la violence dans les tensions et revitaliser le processus de paix ».

Pour rappel, en janvier dernier, Mankeur Ndiaye, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Centrafrique avait alerté sur un risque en matière de sécurité suite au regain de violences après le scrutin électoral du 27 décembre 2020.

A lire : Centrafrique : les violences accentuent un grave risque de recul sécuritaire, prévient l’ONU

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