CEDEAO : maintien des sanctions contre le Mali, mises en garde contre la Guinée et le Burkina


Lecture 2 min.
CEDEAO
CEDEAO

La Conférence des chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a maintenu, vendredi 25 mars, les sanctions contre les autorités de la transition au Mali. Elle a également lancé un ultimatum aux autorités de la Guinée et du Burkina Faso. La prise de ces décisions est intervenue à l’issue du sommet extraordinaire tenu à Accra, au Ghana.

Ceux qui s’attendaient à la fin des sanctions contre la junte militaire au pouvoir au Mali devront prendre leur mal en patience. La Conférence des chefs d’État et de Gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir les sanctions contre les autorités du Mali en raison du retard dans l’organisation des élections. Le maintien de ces sanctions implique l’interdiction de voyage et le gel des avoirs financiers des autorités maliennes de transition. « Les autorités de transition au Mali ont proposé un calendrier de 24 mois, soit deux ans, en plus des 18 mois déjà écoulés sans résultats concrets », a regretté la CEDEAO.

Burkina et Guinée sous pression

L’organisation sous-régionale a décidé également de maintenir la suspension du Burkina Faso et de la Guinée de toutes ses instances jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Elle s’est dite « très préoccupée par la durée de la période de transition » au Burkina Faso. Elle a, à cette occasion, exigé la libération du Président Roch Kaboré, au plus tard le 31 mars, faute de quoi, « des sanctions individuelles seront imposées aux autorités de transition », a indiqué le communiqué.

Pour la Guinée, la CEDEAO a regretté que « le calendrier de transition n’est toujours pas disponible ». Selon l’organisation sous-régionale, « les priorités n’ont pas été fixées et peu de progrès ont été réalisés dans le processus ». A cet effet, elle a demandé la finalisation d’un calendrier de transition d’ici fin avril au plus tard. « Passé ce délai, des sanctions individuelles seront infligées aux membres du gouvernement et du Conseil national de transition », a-t-elle averti.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News