La situation des villes secondaires camerounaises préoccupe l’Union européenne


Lecture 1 min.
Union européenne

Le Cameroun, représenté entre autres, par Alamine Ousmane Mey, ministre en charge de l’Economie, a signé avec l’Union européenne (UE), le 13 novembre dernier à Yaoundé, trois conventions de financement du Programme de développement économique et social des villes secondaires exposées à des facteurs d’instabilité (Prodesv).

Financé par l’UE à hauteur de 20 millions d’euros (13,12 milliards FCFA), à travers la KfW, le Prodesv s’inscrit dans le Programme indicatif national (PIN) du 11ème Fonds européen de développement (FED) en faveur du Cameroun.

Les régions concernées par ce financement sont des zones d’accueil de réfugiés, de déplacés internes et d’autres migrants. Il s’agit du Sud (Campo, Mintom), l’Est (Kentzou, Kette, Bétaré-Oya, Garoua – Boulaï), l’Adamaoua (Djohong, Meiganga, Ngaoui), le Nord (Baschéo, Madingring, Touboro) et l’Extrême-Nord (Mogodé, Mozogo, Kai-Kai).

Selon le ministre Alamine Ousmane Mey, ce dispositif d’une durée de six ans, vise entre autres, à prévenir les risques d’éclatement de conflits sociaux du fait de la pression sur les ressources disponibles, la cohabitation des populations autochtones et migrantes.

Des infrastructures publiques promouvant le développement socio-économique de ces villes secondaires seront construites, exploitées, entretenues de façon durable et utilisées par les populations des communautés hôtes et des migrants. Bien plus, des emplois et des opportunités d’entrepreneuriat local seront créés en lien avec la construction, l’exploitation et l’utilisation des infrastructures réalisées dans des villes secondaires.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News