CAN de basket : les vedettes américaines donnent le ton


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Le début de la Coupe d’Afrique des nations de basket-ball, dont les matches sont disputés jusqu’à dimanche à Casablanca et Rabat, donne un spectacle inhabituel, avec notamment des Angolais en difficulté, cependant que l’Algérie paraît spécialement en verve. Une chose est sûre : les stars africaines de la NBA (le championnat professionnel nord-américain) feront la différence.

La sélection algérienne, intraitable au cours des deux premières rencontres disputées dans le groupe 2, a créé la sensation de la première phase de la Coupe d’Afrique des nations de basket-ball 2001. Victorieuse de l’Afrique du Sud (74-46), l’Algérie a frappé un grand coup en venant à bout de l’Angola (78-70), quintuple vainqueur de l’épreuve et grandissime favori de cette édition.

De là à imaginer un renversement complet des valeurs du basket africain, il y a un pas qu’il serait peut-être imprudent de franchir. En élisant le Maroc, la Côte-d’Ivoire, l’Egypte, le Mali, le Mozambique, la Tunisie (tous dans le groupe 1), l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Nigeria, le Centrafrique et le Sénégal (groupe 2), les qualifications ont, au contraire, favorisé à nouveau les pays capables d’exporter leurs talents sportifs hors d’Afrique, en particulier dans la prestigieuse NBA.

Inconnus célèbres

Ce sont ces joueurs – grands dans tous les sens du terme -, qui feront à nouveau la différence, dimanche à Casablanca pour la finale. Le Nigerian Olumide Oyedeji (Seattle Supersonics), le Sénégalais Mamadou Ndiaye (Toronto Raptors), le Malien Soumalia Samake (New Jersey Nets) devraient être particulièrement en vue. On regardera aussi de près les  » universitaires « , et surtout les Sénégalais Mamadou Diouf (Delaware), Amoud Diamé (Auburn) et Souleymane Camara (Kentucky).

Tous ont l’habitude des grands rendez-vous et de la pression médiatique, tous possèdent aussi la solide dose de réalisme qu’impose le basket américain, où seul compte le score. Et quant aux jeunes que l’on vient de citer, ils ont encore en partage le désir de remporter une compétition avec leur pays, eux dont les exploits lointains et la réussite sociale et sportive sont largement ignorés de leurs compatriotes.

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