Cameroun : pour le Dr. Frédéric Djeuhon l’Expert Technique est un personnage de l’environnement économique


Lecture 5 min.
arton60213

Sous le haut patronage du Ministre des Finances, la Chambre Professionnelle des Experts Techniques du Cameroun (CPET) a tenu la 9è édition de son Assemblée générale élective le 17 novembre 2017 à l’Hôtel Sawa de Douala. Le Dr. Frédéric Djeuhon, Président sortant et entrant de cette corporation répond aux questions d’Afrik.com

Afrik.com : Qui est le Dr. Frédéric DJEUHON?

Frédéric DJEUHON :
Dr Ingénieur de formation après des études effectuées successivement à l’Université de Yaoundé, de Paris VIe et de l’Institut Polytechnique de Lorraine à Nancy, j’exerce actuellement comme Ingénieur-Expert à Douala où je dirige un cabinet d’expertises techniques. Vous avez j’espère compris que je travaille particulièrement avec les Compagnies d’Assurances auprès desquelles je contribue à la gestion des sinistres en émettant des rapports à leur demande dans le cadre des dommages dont elles ont la charge de régler suite aux dommages subits par leurs assurés.

Afrik.com : Qu’est-ce que c’est qu’un Expert Technique ?

Frédéric DJEUHON :
L’Expert technique est un personnage de l’environnement économique qui a la charge de par la loi à donner un avis sur la valeur des biens meubles et immeubles quand survient un dommage. Le contexte de l’intervention de l’expert technique peut à priori être requis par des professionnels intéressés par la valorisation des actifs tels que les Assureurs, Banquiers, ou plus généralement tout camerounais propriétaire de biens que nous sommes finalement tous.

Afrik.com : Quels sont ses différents rôles ?

Frédéric DJEUHON :
En nous tenant au domaine du transport maritime, je vous décris que ce dernier intervient à travers les constats, évaluations et recherches des causes afin de s’assurer que le chargeur d’une cargaison soit renseigné sur l’état technique de sa marchandise à la réception et au besoin décrire les dommages éventuels et les raisons de sa dégradation éventuelle. A travers ce schéma succinct vous entrevoyez l’importance de notre corps dans la préservation des intérêts dans le transport international à travers l’assurance grâce aux informations techniques données aux acteurs de la chaîne transport disséminés dans le monde entier.

Afrik.com : Vous venez d’être reconduit au perchoir de cette auguste corporation qu’est la Chambre Professionnelle des Experts Techniques du Cameroun. Quels seront vos chantiers prioritaires ?

Frédéric DJEUHON :
De prime abord, il n’y a pas de chantiers prioritaires, tous les axes doivent être pris en compte. De ce fait, plusieurs dossiers sont sur la table et nous allons les étudier tour à tour. Nous pouvons entre autre citer la vulgarisation de notre corps de métier auprès du marché et profitons de l’occasion pour vous remercier de l’intérêt que vous nous accordez afin de porter haut la profession d’expert technique. Au cours de notre prochain mandat, nous allons continuer d’accentuer nos efforts sur la lutte contre l’exercice illégal de la profession, engager rapidement un toilettage des textes régissant la profession d’expert technique avec l’encadrement de la tutelle, donc, le Ministère des Finances. La formation et la professionnalisation de nos membres ne sont pas en reste, c’est également un autre axe à développer au sein des sections professionnelles qui sont de véritables initiateurs d’idées, et comme tels, elles méritent l’attention des membres de la corporation, leur implication afin qu’avec le Bureau Exécutif, l’un complétant l’autre, elles contribuent à « cultiver cette connivence où chaque section apporte ce qu’elle détient d’excellent pour l’édification d’une CPET Forte ». Nous allons autant que faire se peut explorer les voies et moyens pour une nouvelle dynamique du volet social de la profession afin de lui redonner ses lettres de noblesse. Veiller à la mise en œuvre des résolutions prises lors de notre dernière Assemblée Générale.

Afrik.com : Peut-on savoir le nombre de membres et qu’attendez-vous d’eux?

Frédéric DJEUHON :
Actuellement nous sommes au nombre de 200 experts et de 33 stagiaires. Il est vrai que le nombre est assez conséquent, c’est pourquoi il faut redéployer des efforts afin de parvenir à un encadrement satisfaisant de tous les membres de la Chambre. Par conséquent, pour aboutir à une plus grande vitalité du secteur et à son développement harmonieux, nous profitons de cette tribune pour interpeller tous les membres de notre auguste corporation afin de travailler en amont des préalables qui garantissent à notre corps de métier un total épanouissement. Il s’agit de poser les jalons qui apporteront les enrichissements nécessaires pour une Chambre Professionnelle des Experts Techniques plus forte et capable de relever les défis de sa modernisation.

Afrik.com : Quel est le sentiment qui vous anime à l’issue de cette importante rencontre, quand on sait que la 8è édition s’est tenue le 21 juin 2013 ?

Frédéric DJEUHON :
Un sentiment de reconnaissance de mes pairs du travail abattu au cours des dernières années en notre qualité de membre du Bureau Exécutif mêlé d’une lourde responsabilité au regard des grands travaux qui nous attendent. S’il est vrai que le nombre de membre que compte la Chambre est conséquent, il est aussi vrai que les défis à relever seront tout aussi importants.

Afrik.com : Pouvez-vous nous présenter votre nouvelle équipe dirigeante par sections ?

Frédéric DJEUHON :
Bien sûr que oui !

Le président qui est moi-même de la section transport,

Le vice-président l’expert FEH Vincent de la section Automobile,

Le secrétaire l’expert NGONGANG OUANDJI Demaino de la section BTP,

Le trésorier l’expert MOUDZE Samuel de la Section Automobile,

Les membres

Les experts MOUDZE Samuel et FEH Vincent de la Section Automobile

L’expert MEDOU MEDOU Constantin de la section BTP ;

Les experts NYA Pierre et BANGOP Joseph de la section Matériels et équipements

Et les experts MOULONG Paul Nylon et TCHAMBA née MBIAKOP Marceline de la section transport

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News