Cameroun : Pascal Miny, nouveau Directeur général de Camrail


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Drapeau du Cameroun
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L’entreprise de transport ferroviaire du Cameroun (Camrail), a tenu son Conseil d’administration le 21 juin 2018 à Douala, capitale économique du pays, lequel a abouti à la nomination de Pascal Miny au poste de Directeur général de Cameroon Railways (Camrail), a-t-on appris dans un communiqué officiel.

Pascal Miny remplace Jean-Pierre Morel, admis à faire valoir ses droits à la retraite, après 50 ans de carrière au sein des chemins de fer, dont 10 passés chez Camrail.

Pascal MinyAncien directeur de Comilog, le chemin de fer minier du Gabon, Pascal Miny dispose d’une longue expérience dans les transports ferroviaire et aérien. Avant d’être propulsé à la tête du transporteur ferroviaire du Cameroun, il occupait les postes de Knowledge Management Leader et de chargé des affaires ferroviaires pour la branche minière d’Eramet.

Outre la nomination du nouveau directeur général, le Conseil d’administration du 21 juin 2018 a également examiné l’état d’avancement du processus d’indemnisation des victimes de la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre 2016 à Eséka.

Sur ce point, souligne Camrail, filiale du conglomérat français Bolloré, «le Conseil a noté que 84% des dossiers de victimes décédées ont fait l’objet d’un accord définitif avec les familles, 83% des dossiers de victimes blessées sont aujourd’hui définitivement homologués et soldés ; et 100% des dossiers de préjudices matériels ont été traités et réglés».

Un rapport du gouvernement avait conclue il y a un an que Camrail était « principalement responsable » de l’accident de train qui avait tué quelques 79 personnes. En cause notamment le fait que le train allait à plus de deux fois la limite de vitesse prévue, qu’il était surchargé et que ses freins étaient défectueux. Un ensemble de cause gravissime : «La commission d’enquête a établi que le transporteur ferroviaire Camrail était principalement responsable du déraillement», indiquait le communiqué précisant que «le train roulait à 96 km/h sur une section ferroviaire à vitesse limitée de 40 km/h». en outre, le train avait deux fois plus de wagons qu’autorisé et son chauffeur qui avait protesté en indiquant les risques encourus n’avait pas été écouté.

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