Cameroun : « Notre monde a besoin de solidarité et non d’indifférence »


Lecture 2 min.
arton57986

Constant Dimi Tyagadigui, Président de V.O.P.S (Victim Offender Prison Care Support) présente son satisfecit à Afrik.com à l’issue d’un séminaire dont l’importance n’est pas à démontrer.

Afrik.com : Constant Dimi Tyagadigui, qu’est-ce que c’est que V.O.P.S ?

Constant Dimi Tyagadigui
: VOPS entendu par « Victim Offender Prison Care Support » est une œuvre sociale privée à vocation socioreligieuse créée en 2003 par la Congrégation des Sœurs de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et qui apporte une assistance multiforme basée sur une approche holistique, aux détenus, ex-détenus et aux personnes indigentes afin de les restaurer dans leur dignité.

Afrik.com : Le 31 mars 2017, vous avez organisé un séminaire dans la salle de fêtes de la Cathédrale de Douala. Quels étaient le thème et le but ?

Constant Dimi Tyagadigui :
La thématique de ce jour portait sur : « Nouvelle Evangélisation et Motivation au travail ». Il est important de dire ici que, notre travail a une forte empreinte religieuse et que l’année liturgique 2017 au sein de l’Archidiocèse de Douala a été placée sous le signe de la nouvelle évangélisation. De ce fait, nous avons bien voulu à travers ce séminaire, sensibiliser et édifier tous ceux qui sont impliqués dans une entreprise socioreligieuse, sur la nécessité qu’il y a de considérer les vertus du concept de la nouvelle évangélisation comme facteurs de motivation dans notre travail.

Afrik.com : Peut-on dire que vous avez atteint les objectifs de votre séminaire ?

Constant Dimi Tyagadigui :
Bien sûr, le message a été transmis et reçu. Toutes ou presque les organisations œuvrant dans les prisons que nous avons invités ont honoré. Les travaux qui ont eu lieu ce jour étaient très enrichissants vous avez-vous-même assisté aux travaux par groupe organisés et dont l’objet visait à impliquer davantage les participants pour se rassurer qu’ils sont dans le bain. Grosso modo, je pense que les modérateurs du haut de leur expérience ont su répondre à nos attentes.

Afrik.com : Quels conseils pouvez-vous prodiguer à la quarantaine de participants ayant pris part à cette importante rencontre ?

Constant Dimi Tyagadigui
: Comme conseil, je dirai à la quarantaine de participants de s’atteler à mettre en pratique les acquis de cette rencontre. Notre monde a besoin de solidarité et non d’indifférence. Face au clivage de classes sociales observé aujourd’hui, nous devons être des relais entre l’opulence et l’indigence et cela n’est possible qu’en posant un regard compatissant sur l’autre, en prenant des initiatives en faveur des faibles pas pour les réconforter dans leur état mais pour leur apprendre à vivre dignement.

Afrik.com : A quand la prochaine rencontre ?

Constant Dimi Tyagadigui :
Nous prenons rendez-vous le 05 mai, cette fois ce sera avec la chaîne judiciaire.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News