Cameroun : Les leaders des confédérations syndicales échangent avec les journalistes


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En prélude à la 133è édition de la Fête internationale du travail, qui se célébrera le 1er Mai prochain sous le thème : « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent », les leaders des confédérations syndicales (CGT, UGTC, CGSTC et USLC) ont convié les hommes et femmes de média à une conférence de presse le 25 avril à la salle des banquets des services du gouverneur de la région du Littoral.

Pour meubler cette rencontre qui a connu la participation d’un bon nombre de travailleurs issus de différentes sociétés du pays, les intervenants, sous la modération de M Abadoma Jean Claire, se sont succèdés sur la tribune pour des exposés aussi alléchants les uns que les autres : « Justice sociale et travail décent », par Martin Penda, CGT (Confédération Générale des Travailleurs) ; « Lois et conventions sur la protection des travailleurs », par Méli Kemka, UGTC (Union Générale des Travailleurs du Cameroun); « Constats sur la justice sociale et le travail décent au Cameroun », par Martin Emben, CGSTC (Confédération Générale des Syndicats du Secteur des Transports du Cameroun); « Solutions envisagées pour la protection des travailleurs et le travail décent au Cameroun », par Roger Nfomeng, USLC (Union des Syndicats Libres du Cameroun).

De tous ces échanges, il ressort que les syndicats assurent la défense collective et individuelle des intérêts des salariés, au niveau national et à l’échelle de l’entreprise.
Par le biais de leurs délégués, ils assurent un rôle de communication important au sein de l’entreprise : en transmettant aux salariés les informations obtenues lors des réunions des divers organes paritaires, ou encore en les informant sur leurs droits individuels.

En cas de conflit avec l’employeur, les syndicats défendent les intérêts des salariés auprès de la direction et peuvent engager toutes sortes d’actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions…). Dans les cas de conflits individuels, ils peuvent accompagner les salariés à des entretiens, défendre leurs intérêts auprès des instances hiérarchiques, et même les soutenir en cas de litiges débouchant sur une procédure judiciaire.

Les syndicats sont aussi des acteurs du dialogue social entre l’État, les employeurs et les salariés. En effet, les syndicats reconnus comme représentatifs dans leur secteur d’activité peuvent signer avec l’État ou le patronat des conventions collectives qui règlent les conditions de travail pour l’ensemble des salariés.

La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail a notamment instauré de nouvelles règles concernant la validité des accords collectifs et la négociation collective dans les petites et moyennes entreprises.

Les syndicats assument aussi un rôle de gestionnaire d’organismes fondamentaux pour la vie des salariés. C’est ce qu’on appelle le paritarisme : à parité avec les organisations patronales, ils gèrent ainsi les caisses nationales d’assurance maladie, d’allocations familiales, d’indemnisation de chômeurs (Pôle emploi), de retraites.

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