Cameroun : les écoles rouvriront leurs portes le 1er juin


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Le Président du Cameroun, Paul Biya
Le Président du Cameroun, Paul Biya

Fermées depuis le mois de mars 2020 pour raison de Coronavirus, les écoles camerounaises reprendront leurs activités à compter du 1er juin prochain. C’est l’une des trois décisions prises hier, jeudi, par le Président Paul Biya qui réapparaît après une disparition d’une trentaine de jours qui avait inquiété le Cameroun.

Les élèves et étudiants camerounais sont désormais fixés sur la date de la reprise des cours. Ils devront reprendre le chemin des classes et des amphithéâtres le 1er juin. Ainsi en a décidé le Président Paul Biya dont les Camerounais revoyaient hier le visage non protégé par le masque pourtant obligatoire, après plus de trente jours de disparition. En attendant cette reprise des classes, les 13 mesures appliquées depuis la mi-mars pour réfréner la propagation de la pandémie sont reconduites pour 15 jours. Cependant, la date retenue pour la reprise des classes demeure indicative et pourrait faire l’objet de réajustement en fonction de l’évolution de la maladie.

Par cette apparition publique, le locataire du Palais de l’Unité met un terme à des semaines de polémiques dont les plus extrêmes le donnaient pour mort.

Avec 996 cas de contaminations dont 164 guérisons et 22 décès, le Cameroun passe pour le pays le plus touché par la maladie à Coronavirus en Afrique centrale. Le rythme de contamination demeure donc élevé. C’est pourquoi les 13 mesures initiales du 17 mars ont été renforcées le 9 avril par 7 nouvelles dispositions. Il s’agit :

– du port obligatoire du masque dans tous les lieux publics ;
– de la production locale des médicaments, des tests de dépistage, des masques de protection et de gels hydroalcooliques ;
– de l’ouverture de centres spécialisés dans toutes les régions du pays ;
– de l’intensification des campagnes de dépistage ;
– de l’organisation massive de campagnes de sensibilisation dans les langues officielles et locales pour toucher toutes les couches de la société ;
– de la poursuite des activités essentielles de l’économie pour limiter l’impact économique de cette crise sanitaire ;
– de la sanction systématique à l’encontre de toute personne violant les mesures de restriction en vigueur et de confinement imposé aux personnes à risque.

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Historien, Journaliste, spécialiste des questions socio-politiques et économiques en Afrique subsaharienne
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