Cameroun : le chien entraîne la séparation d’un couple à Massangui


Lecture 3 min.
Un chien
Un chien

La justice camerounaise vient de prononcer le divorce d’un couple qui vivait paisiblement au village Massangui, situé dans la région du Littoral. Au beau milieu de cette histoire, un chien. L’affaire a eu lieu dans le département de la Sanaga-Maritime, arrondissement de Ndom, où vivait paisiblement le couple formé par André B. et Monique, ainsi que leurs deux enfants.

Dans la journée du 17 janvier 2021,  le sieur André B. décida d’aller en ballade avec son fils Patrick, âgé de 8 ans. Arrivé dans un village voisin, André B. se rendit chez son amante, la nommée Sandrine qui y habitait. Une fois accueilli par la propriétaire des lieux, et pendant que les deux tourtereaux conversaient, le petit Patrick, inspectant les lieux, s’approcha du chien qui était attaché derrière la maison. Voulant jouer avec cet animal, celui-ci bondit sur l’enfant et le mordit à la cuisse gauche. Le cri de détresse de Patrick fit venir André et son amante en courant, afin de voler à son secours. Il n’y avait rien d’autre à faire qu’amener urgemment l’enfant dans l’unique centre de santé de la localité.

Après les soins, et sur le chemin retour, André dit à son fils, « dis seulement à ta maman qu’un chien t’a mordu en route, pendant que tu passais ». A la maison, Monique B., la maman de Patrick, ayant vu la bande sur la cuisse gauche de son fils, n’hésita pas à l’acculer de questions : « Toi, l’enfant-ci, tu vas me tuer dans cette maison. Qu’est-ce que tu as à la cuisse gauche ? Où étais-tu ? Va me montrer cet endroit ! Vite ! Dis-moi la vérité ! ».

Grosse colère de Monique

Et l’enfant de dire en hésitant : « c’est un chien qui m’a mordu, pendant que je faisais les cent pas avec papa ». Et la maman de dire : « viens vite me montrer cet endroit !». Le petit Patrick devant et sa maman derrière arrivèrent au domicile de Sandrine, l’amante d’André B. Introduit dans cette maison, l’épouse d’André fut frappée par une photo au mur, les têtes des deux tourtereaux collées. Ensuite, elle constata que le sol était carrelé, les murs et plafond peints, un meuble, une armoire, des rideaux et une moquette de taille, une grosse pendule, deux grands ventilateurs, un grand congélateur, un écran plasma, une antenne parabolique,…

Ayant vu tout cet équipement, Monique B. n’avait pas pu poser une seule question à Sandrine, parce que courroucée, puis que chez elle, le sol est à peine cimenté, les murs non peints, une toiture qui suinte, rien que deux chaises encore en bon état, des rideaux rafistolés, un petit poste téléviseur, une table avec un pied renforcé…

 Malchance pour André, aubaine pour Monique

Monique B. ne pouvant pas avaler cette pilule très amère, convoqua d’urgence une assise familiale, au cours de laquelle, elle étala tout ce qu’elle avait vu et entendu. Après l’assise familiale, le tribunal fut saisi. Et la justice vient de rendre son verdict en prononçant purement et simplement le « divorce ». De la fumée blanche, issue donc de cette histoire, au vu de la gravité des faits réels qu’avaient relevés Monique B..

« Depuis la nuit des temps, le chien est l’un des animaux domestiques les plus prisés dans le monde, et ceci, pour plusieurs raisons que je ne peux énumérer ici. Mais ce qui est arrivé à ce couple n’est qu’une malchance pour André et une aubaine pour Monique, car, cette situation a étalé au grand jour l’infidélité de ce dernier, qui n’avait que trop duré », relate l’étudiante Marie Bissou.

« Ne dit-on pas souvent que 99 jours pour le voleur et 1 seul jour pour le patron ? C’est donc ce qui est arrivé à ce Monsieur. Je pleure seulement le sort des enfants de ce couple. Ont-ils mérité cela ? », a-t-elle ajouté.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News