Cameroun : Guy Bertrand Temba continue à faire foi en la justice camerounaise


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Guy Bertrand Temba

L’ancien siège de l’entreprise « ETB CAM SARL », situé au quartier Akwa à Douala, s’est avéré trop étroit le 9 octobre 2019, pour contenir les hommes et femmes de média, conviés à la conférence de presse organisée par Monsieur Guy Bertrand Temba, PDG de ladite entreprise, qu’accompagnait Me Nono Blaise.

Cette rencontre avec les journalistes était une occasion pour Guy Bertrand Temba, d’une part de présenter les documents de justice dont il avait été victime d’Injustice criarde, Trafic d’influence et Abus de pouvoir par une personnalité nommée Victor Fotso, milliardaire camerounais et par ailleurs Maire de la Commune de Pete Bandjoun et d’autre part, pour expliquer les dommages de cet abus qui s’évaluent en des milliards de Fcfa, plusieurs pertes matérielles et ayant conduit de nombreuses personnes au chômage.

Guy Bertrand Temba déclare « En 2006, un appel d’offre est lancé pour la réalisation de la seconde œuvre de construction de l’hôtel de ville de Pete Bandjoun (région de l’Ouest) et de la paroisse Christ-Roi de Mbouo Bandjoun. A l’issue d’une rude compétition à laquelle prenait part Mme Fotso et une centaine de soumissionnaires, mon entreprise « ETB CAM SARL » a été retenue. Le contrat entre dans sa phase préparatoire et s’achève le 6 janvier 2007 par sa signature effective. Le délai de la réalisation du chantier était fixé à 10 mois (article 15) ; la retenue de garantie était fixée à 10% et à être prélevé sur chaque décompte (article 17). Les pénalités en cas de retard étaient à 1/1000 du montant global des travaux par semaine. Pour ne pas perdre le marché, ETB CAM SARL est obligée de recourir aux dettes. Entre novembre 2007 à mars 2008, les données vont entièrement basculer avec la volonté ferme de Monsieur Victor Fotso à convoiter et à vouloir s’approprier de mon entreprise.

Alors que les travaux étaient déjà réalisés à 76%, je suis jeté en prison. Et pendant que j’y suis, tous les équipements de mon entreprise sont scellés, le siège loué à une nouvelle entreprise. Depuis 2009, les travaux sont finis et l’hôtel de ville et l’Eglise Christ-Roi sont opérationnels. Cependant mon entreprise ne m’a jamais été restituée».

« Je compte me battre jusqu’au bout pour que la justice de notre pays puisse statuer sur ces genres d’injustice qui détruisent notre tissu économique et n’encouragent pas les jeunes camerounais à entreprendre et à apprendre auprès des sages », avait-il conclu.

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