Cameroun : Daphné se coupe les cheveux et fait des révélations


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Drapeau du Cameroun
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La célèbre artiste camerounaise, Daphné Njie Efundem, a brisé le silence après avoir coupé tous ses cheveux. A cœur ouvert, l’interprète du tube « Jusqu’à la Gare » est revenue sur son traumatisme suite au viol dont elle a été victime, alors qu’elle était encore enfant.

Derrière le doux sourire qui ponctue les gestes de la célèbre Daphné Njie Efundem, se cache un traumatisme suite au viol dont elle a été victime, alors qu’elle était enfant. Un mauvais souvenir qui, non seulement taraude sa mémoire, mais également contribue à la détérioration de la santé de l’artiste camerounaise.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, à cœur ouvert, l’artiste de 31 ans a raconté son histoire marquée par le ce traumatisme. « J’ai  été violée quand j’étais enfant par quelqu’un dont je ne me souviens pas. J’ai vécu une série de dépressions, d’anxiété et de crises de panique et une détérioration de ma santé due au traumatisme que j’ai subi. Je souffre de cirse de panique et je vomis à chaque fois que j’essaie d’être dans l’intimité parce que je sens encore l’odeur forte de la sueur et des flashbacks (…) », raconte-t-elle.

« En 2013, j’ai été diagnostiquée, par peur j’ai refusée tout traitement. Dans mes anciennes relations, certains me soupçonnaient d’entre lesbienne et d’autres pensaient que j’étais liée par des conditions sataniques étant donné que je ne faisais pas l’amour. D’ailleurs, cela fait exactement 10 ans que je n’ai pas fait l’amour », a-t-elle écrit en réponse aux questions des internautes sur les raisons pour lesquelles elle a coupé ses cheveux.

 

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Une voie vers la renaissance !

Malgré le traumatisme et la situation sanitaire qui ne rassure pas, la meilleure artiste féminine d’Afrique Centrale aux Afrimma, en 2016, croit fermement à un nouveau départ. « Après une crise en 2018 suite aux douleurs vaginales, les médecins m’ont recommandé chez des psychologues, notamment le Dr Eyoum, ou j’ai directement commencé la thérapie », a-t-elle poursuivi.

« Grace à leur prise en charge, j’ai pu surmonter mes dépressions, je suis de plus en plus moins anxieuse et plus confiante. En coupant mes cheveux, j’ai jeté tout ce qui m’entravait. Je peux dire que je suis née de nouveau, prête à redevenir une femme, assertive, intrépide, pleinement autonome », a-t-elle ajouté, exhortant également la communauté à la lutte contre les violences sexuelles.

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