Cameroun : atelier de renforcement des capacités pour la gestion des catastrophes


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Image d’illustration

Dans le cadre du Projet Strengthening Disaster Risk Reduction (Coordination, Planning and policy Capacity) of the Economic Community of Central African States (ECCAS), un atelier se tient à Douala, capitale économique du Cameroun, du 07 au 10 janvier 2020.

Organisé avec le soutien du programme « Renforcer les capacités de résilience face aux catastrophes en Afrique subsaharienne », de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), cet atelier réunit, entre autres, les acteurs de la protection civile, les services d’urgence, les pompiers, les OING, le secteur privé et les médias.

Cet atelier de quatre jours a pour objectif de développer les connaissances et les compétences en gestion communautaire des catastrophes, d’appréhender le rôle des différents acteurs pour le renforcement de la résilience aux catastrophes, d’intégrer l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les programmes de gestion et réduction des risques de catastrophe (GRC), et plus généralement, l’autonomisation des citoyens, de mettre en place un système de détection rapide des inondations, de concevoir des modules de renforcement des capacités à la GRC, et de capitaliser les leçons apprises et identifier des recommandations pour la CEEAC, les gouvernements des pays de l’Afrique Centrale, les bailleurs de fonds, les services de GRC, ainsi que les autres acteurs concernés.

Selon les organisateurs de l’atelier, plus de 70% des catastrophes naturelles, en Afrique Centrale, sont d’origine hydrométéorologique. Ainsi, la sous-région est exposée à des épisodes récurrents de sécheresse et d’inondations. Les modèles, à l’horizon 2050 – 2100, prévoient une augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, une hausse des précipitations totales, ce qui aura pour effet d’augmenter la fréquence des inondations. Les autres risques potentiels les plus fréquents sont liés à l’activité sismique et volcanique spécifique à certaines régions (grands lacs, ligne volcanique du Cameroun).

Il faut signaler que l’Institut de recherche pour le développement (IRD), qui organise cet atelier, est un organisme français de recherche, original et unique dans le paysage européen de la recherche pour le développement. Privilégiant l’interdisciplinarité, l’IRD centre ses recherches, depuis plus de 65 ans, sur les relations entre l’homme et son environnement en Afrique, Méditerranée, Amérique Latine, Asie et dans l’Outre-Mer tropical français.
Ses activités de recherche, de formation et d’innovation ont pour objectif de contribuer au développement social, économique et culturel des pays du Sud.

Au Cameroun et en Afrique Centrale, les programmes de recherche actuels sont centrés sur l’hydrologie, les patrimoines, l’archéologie, la santé, les forêts tropicales humides, la géographie et les sciences humaines.

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