
Les treize otages, dont le sous-préfet d’Akwa, enlevés à Bakassi le 6 février, une localité au sud-Ouest du Cameroun, ont été libérés mercredi contre une rançon dont le montant exact est inconnu. Il oscillerait entre 210 millions et 1,5 milliards de FCF. « Les autorités ont versé une rançon d’environ 210 millions de FCFA (320 000 euros) aux ravisseurs des otages », a affirmé la source proche des service de sécurité, peut-on lire dans le Figaro. En plus de la rançon, le gouvernement camerounais aurait également libéré des prisonniers de la prison de Buéa, capitale de la région du sud-Ouest. « Certaines sources laissaient entendre qu’un échange de prisonniers aurait eu lieu entre les autorités camerounaises et les ravisseurs (dont deux des leurs étaient détenus à Buea) », écrit le Quotidien Mutations