Après proposition d’un calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) lundi, le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a entériné mercredi le nouveau calendrier qui n’est pas reconnu par l’opposition. Il fixe l’élection présidentielle au 15 juillet, les Législatives et les Communales au 29 juin, tandis que le scrutin sénatorial interviendra le 24 juillet. Ce calendrier est non-négociable a indiqué le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, au risque de tomber dans un « vide constitutionnel » qui serait préjudiciable à la stabilité du pays.