Burundi : 43 responsables de l’opposition interpellés


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Drapeau du Burundi
Drapeau du Burundi

En moins de deux semaines, au moins 43 responsables de l’opposition ont été interpellés au Burundi pour « actes de terrorisme », a annoncé ce vendredi le président de l’une des principales ligues des droits de l’homme du pays, rapporte le journal Le Figaro.

Issus du parti des ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL), du Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) et de l’Union pour la paix et le développement (UPD), ils sont accusés par le pouvoir d’être à l’origine des violences survenues au Burundi en septembre, qui ont fait plusieurs morts.

Ils ont été arrêtés « dans les provinces de Cankuzo (est), Muyinga (est), Ngozi (nord) et Karuzi (centre), souvent sans mandat, sur leurs lieux de travail, dans un bar ou dans la rue », selon Pierrre Claver Mbonimpa, président de l’Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains (Aprodeh).

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