Burkina, G5 Sahel : permettre aux armées de passer d’un territoire à un autre


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G5 Sahel
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Le comité de défense et de sécurité réunissant les chefs d’état-major des armées des pays du G5 Sahel s’est rencontré à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour une réunion extraordinaire. L’objectif est de créer les conditions qui puissent permettre aux armées de passer d’un territoire à un autre, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme

Le G5 Sahel est en train de multiplier les initiatives, dans le cadre de la mise en œuvre des meilleures stratégies, pour endiguer le phénomène du terrorisme dans la zone. C’est dans ce cadre que le comité de défense et de sécurité réunissant les chefs d’état-major des armées des pays du G5 Sahel s’est rencontré à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour une réunion extraordinaire, en présence du chef d’état-major Général des Armées Françaises et du Commandant de la Force Barkhane.

L’objectif est de « modifier le concept d’opération de la force conjointe » et de faire en sorte que les armées déployées sur le terrain, puissent aller d’un territoire à l’autre, dans le cadre de la lutte contre les terroristes. L’initiative entre dans le cadre globale de la mise en mouvement des décisions issues de la conférence extraordinaire des chefs d’Etats membres du G5 Sahel à Niamey au Niger et de la rencontre de Pau en France, avec le Président Emmanuel Macron.

Le Général Moïse Miningou, chef d’état-major général des armées du Burkina Faso, et président en exercice du CDS a déclaré à ce sujet, « nos décisions et orientations devront permettre au commandement de la force conjointe, après un changement de posture, d’envisager un plan de campagne plus réaliste à mesure d’inverser de façon significative la situation sécuritaire dans la zone des trois frontières ».

Il a rappelé que « les attaques d’une rare barbarie visant tant les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) que les paisibles populations civiles ont endeuillé nos différents pays (Burkina Faso, le Mali et le Niger continuent de subir la furie des terroristes, avec de plus en plus de victimes)». Ainsi, il s’est agi, à travers cette rencontre, d’établir le droit de poursuite transfrontalière.

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