Burkina Faso : qui a voulu renverser le capitaine Traoré ?


Lecture 2 min.
Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso
Ibrahim Traoré, président de la Transition du Burkina Faso

Au Burkina Faso, un plan visant à perpétrer un coup d’État contre le régime de la Transition aurait été démantelé. L’opération de déstabilisation aurait été planifié pour le 14 janvier.

C’est jeudi soir que le gouvernement de Transition du Burkina Faso a annoncé avoir démantelé un réseau de déstabilisation. Ce groupe, précise le gouvernement, avait planifié un coup d’État contre les autorités de la Transition. Le porte-parole du gouvernement burkinabè est largement revenu sur des détails, dans une déclaration faite dans la soirée.

Tentative de putsch contre Ibrahim Traoré ?

Selon Jean-Emmanuel Ouédraogo, ce groupe est formé par des militaires en fonction, des militaires radiés, des civils et des activistes. Il « planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays », ajoute l’officiel. Une tentative de coup de force contre le Capitaine Ibrahim Traoré qui a échoué ?

Révélant que les « porteurs de ce projet funeste planifiait de passer à l’action le 14 janvier, le porte-parole salue la « vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces patriotiques de défense et de sécurité ». Ces derniers ayant « permis d’interrompre la mise en œuvre de cette énième tentative de déstabilisation ». Ce qui, selon lui, a épargné le pays « de voir, une nouvelle fois, son espoir de liberté et d’indépendance assassiné sur l’autel d’intérêts égoïstes ».

Implication de plusieurs militaires et civils

Jean-Emmanuel Ouédraogo a ajouté que les investigations menées établissent l’implication formelle de plusieurs militaires et civils. Ces derniers, dit-il, avaient pour ambition d’entrer en contact avec des soldats dans différentes casernes militaires sur le tout le territoire burkinabè. L’objectif étant d’organiser une sorte de mutinerie avant de passer le relais à des organisations de la société civile.

« Des interpellations ont donc été faites, des entretiens menés et des analyses techniques sont en cours. Il est également procédé à des recoupements pour mieux dégager d’éventuelles autres implications », a ajouté le porte-parole du gouvernement. Parmi les personnes interpellées, l’ancien chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Évrard Somda.

Avatar photo
Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News