Burkina Faso : le blackout à Ouagadougou


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La grève de deux jours qu’observe l’Union des chauffeurs et routiers du Burkina, déclenchée le lundi 30 mars 2015, a entrainé des pénuries en électricité dans toute la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso.

A Ouagadougou,

La ville de Ouagadougou essuie les effets du mouvement d’humeur des chauffeurs routiers qui ont donné le mot d’ordre de grève de 48 heures, depuis le 30 mars 2015, notamment à travers des délestages qui touchent la capitale du fait du non approvisionnement de certaines centrales de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), tombée en panne sèche.

La grève des chauffeurs s’est poursuivie le 31 mars et la situation devient critique pour la société d’électricité au point qu’une solution est envisagée. Il s’agit de transporter le carburant stocké à la station de dépotage de la SONABHY (Société nationale burkinabè d’hydrocarbures) située à Bingo, par les militaires, jusqu’à Kossodo où tournent les turbines de la SONABEL.

Après avoir reçu le mémorandum des chauffeurs routiers à l’issue d’une marche, ce 31 mars 2015, le ministre en charge des Transports, Daouda Traoré a tenu une conférence de presse dans la mi-journée au cours de laquelle il a indiqué que le gouvernement accèdera à trois des quatre requêtes des grévistes. Il s’agit de l’application de leur convention collective qui donne droit à de meilleures conditions de vie et de travail, la réduction du coût du permis de conduire « Catégorie E » et l’opérationnalisation du poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé.

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