Burkina Faso : la veuve de Sankara réclame à Compaoré des aveux sur la mort de son mari


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La veuve de Thomas Sankara réclame justice, car pour elle, il ne fait aucun doute que la responsabilité de Blaise Compaoré dans la mort de son mari est engagée.

Elles est prête à régler ses comptes avec Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par son peuple. Myriam Sankara, la veuve de Thomas Sankara, réclame justice pour la mort de son mari. Selon elle, il n’y a aucun doute sur la responsabilité du Président burkinabè déchu dans la mort de son époux, tué par un coup d’Etat en 1987.

Pour Myriam Sankara, qui vit en exil à Montpellier dans le sud de la France, la chute de Blaise Compaoré, est une délivrance et l’occasion d’obtenir une justice qu’elle a toujours réclamée. Elle espère que la révolte burkinabè contre le Président déchu permettra de délier les langues et de révéler les auteurs du meurtre de son mari. « Je pensais que quand-même il chercherait à nous expliquer comment cela s’est passé, ce qu’il n’a pas fait. Et aujourd’hui, il peut le faire ! Il doit le faire !», confie-t-elle à France 24.

Elle ne cache pas non plus son regret concernant la France qui a facilité le départ de Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire. « Ils auraient pu le faire garder en résidence au Burkina Faso, pour que l’on puisse lui demander des comptes, mais je désespère pas ». Pour elle, il n’y a pas eu de coup d’Etat contre Blaise, car c’est le peuple qui s’est soulevé contre lui et l’a fait partir.

Assanatou Baldé
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Assanatou Baldé est une journaliste sénégalo-française installée à Paris, . Indépendante, elle signe régulièrement dans plusieurs médias panafricains et féminins — Afrik.com, Amina Magazine, K-World Magazine, Afrikastrategies ou encore la radio américaine AWR — traitant aussi bien d’actualité politique que de culture ou de success-stories entrepreneuriales . Engagée pour les droits humains, l’égalité femmes-hommes et les questions migratoires, elle a réalisé le documentaire « Un Paris d’exil », qui dévoile le quotidien précaire des demandeurs d’asile installés sous les ponts de la capitale française . Portée par un afro-optimisme assumé, Assanatou Baldé insiste, dans ses articles comme dans ses conférences, sur l’urgence de préparer la jeunesse africaine à l’horizon 2050 — date à laquelle le continent comptera près de 2,5 milliards d’habitants — en s’appuyant sur l’éducation, l’innovation et la mobilité internationale
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